Dans une interview, David Newns, CEO de SIX Digital Exchange, explique comment la bourse numérique a évolué depuis son approbation par la FINMA.
SIX Digital Exchange va continuer à investir dans le développement de l’écosystème financier numérique afin de créer un réseau mondial de liquidités pour les actifs numériques. Comment comptez-vous atteindre cet objectif ?
Nous avons commencé par le lancement récent de SDX, la première place boursière numérique entièrement réglementée au monde disposant d’une licence qui lui permet d’exploiter un dépositaire central de titres sur un registre décentralisé. SDX exploite une plateforme entièrement intégrée dédiée au négoce, au règlement et à la conservation des actifs numériques. Depuis le lancement, les projets Jura et Helvetia – menés en coopération avec la BNS, la BRI et, dans le cas de Jura, également avec la Banque de France – nous ont d’ores et déjà permis de démontrer que notre plateforme pouvait aussi recourir à la monnaie numérique de banque centrale (MNBC) interbancaire pour assurer le règlement d’actifs numériques. Il est crucial de pouvoir utiliser la MNBC pour permettre le bon développement et l’adoption de l’écosystème financier des actifs numérisés sous la forme de jetons (ou tokens) et exploiter pleinement le potentiel des technologies des registres distribués (DLT) et de la blockchain (gains d’efficacité et réduction des risques grâce au trading et au règlement atomiques, par exemple).