À l'occasion de la publication d'une étude [PDF] sur les opportunités du métavers, J.P. Morgan révèle l'ouverture d'un salon de sa marque Onyx (dédiée aux actifs « digitaux ») sur la plate-forme Decentraland et devient ainsi une des premières institutions financières au monde à s'installer dans ce qui est supposé représenter l'avenir du web.
En soi, la prise de position dans un des univers virtuels en vogue n'a guère de signification profonde. Elle constitue avant tout une démonstration technologique destinée à appréhender, de l'intérieur, le fonctionnement de ce genre de système et il n'est résolument pas question, en tous cas à ce stade, de développer là une activité quelconque. En revanche, elle illustre l'impact de la farce jouée par Facebook (ou Meta) en novembre dernier et l'emballement universel qui entoure le sujet depuis.